Google Science Fair 2013

Un événement auquel j’aurai aimé participer jeune. Réservé aux 13-18 ans, ce concours a pour but de mettre en avant un projet scientifique innovant porté par un jeune.

Les lauréats seront annoncés lundi 23 septembre prochain. On regrettera l’absence, comme souvent, de Français à présenter un projet.

Ce concours organisé tous les ans est un excellent moyen pour Google pour repérer les talents… à recruter. C’est une méthode innovante utilisée par de nombreuses autres compagnies. Ex : Intel International Science and Engineering Fair 2013 avec Eeasha Khare qui a présenté un système innovant de recharge de batteries de portable en 30 secondes.

Voici quelques finalistes des projets en lice que j’ai retenu :

15-16 ans

Ann Makosnski (Canada) : Une lampe torche sans pile (pour moi le projet le plus prometteur et viable, reste à voir la puissance !)

[quote]Mon projet vise à créer une lampe torche alimentée exclusivement par la chaleur générée par la main de l’homme. À l’aide de quatre plaques Peltier et en exploitant la différence thermique entre la paume et l’air ambiant, j’ai conçu une lampe qui éclaire sans piles ni composants mobiles. Ma lampe est ergonomique, thermodynamique et ne requiert que cinq degrés de différence thermique pour fonctionner et produire jusqu’à 5,4 mW à 5 FC.[/quote]

Elif Bbilgin (turquie) : Sacs plastiques bio à bas de peaux de bananes

[quote]Mon projet consiste à utiliser des peaux de banane pour fabriquer un plastique bio en lieu et place du plastique traditionnel issu du pétrole. Après avoir mis au point la méthode de fabrication de ce plastique bio, je lui ai trouvé d’autres domaines d’application : la fabrication de prothèses esthétiques et l’isolation de câbles.
Ce projet a demandé deux années de travail, à l’issue desquelles mes efforts ont payé. J’ai réussi à fabriquer un plastique utilisable dans la vie de tous les jours.[/quote]

13-14 ans
Kavita Selva : Un nouveau type d’aimant avec peu ou sans terres rares
[quote]Les terres rares entrent dans la composition des aimants permanents utilisés dans les moteurs des voitures électriques et les éoliennes. Or, la Chine, qui contrôle 97 % de la production des terres rares, vient de restreindre ses exportations en la matière. La tendance au niveau mondial est donc d’élaborer des aimants puissants contenant peu de terres rares, voire pas du tout. Ma solution à ce problème : les supraconducteurs. Les bandes de supraconducteurs sont constituées d’une bande métallique recouverte d’un film fin de supraconducteurs. Seuls 2 % de la bande contiennent vraiment des supraconducteurs, et de ce fait, la quantité de terres rares utilisées est faible : une solution possible à la pénurie.[/quote]

Alex Spiride : Nouveau système de propulsion marin

[quote]Les calamars, à l’instar d’autres animaux marins, utilisent un mode de locomotion très efficace, appelé « propulsion par réaction ». Ils aspirent de l’eau dans une vessie via un orifice de leur manteau avant de l’expulser avec force en contractant la vessie. La propulsion ainsi conférée leur permet de se déplacer jusqu’à 40 km/h.
En appliquant cette technique aux véhicules sous-marins, il est possible d’améliorer leur mode de locomotion. J’ai ainsi créé Squid-Jet, un véhicule sous-marin bio qui tire parti de la propulsion par réaction. Squid-Jet surpasse sans difficulté les systèmes de propulsion artificiels actuels et peut atteindre des vitesses supérieures à 30 cm/s.[/quote]

17-18 ans

Charampoulos Loannou (Grèce) : Une main amplifiante en exosquelette

[quote]Le projet vise à créer un gant exosquelette métallique qui puisse assister, accompagner et amplifier les mouvements de la main afin d’aider les personnes souffrant d’un handicap à ce niveau-là.
Le fonctionnement est le suivant : une fois que la personne a enfilé le gant exosquelette métallique, les capteurs de pression placés à des endroits stratégiques détectent les mouvements de la main du porteur, lesquels sont alors amplifiés par le biais de servomoteurs.[/quote]